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Le jardin du souvenir : un lieu de recueillement moins individuel
Un lieu réservé à la dispersion des cendres. Le jardin du souvenir peut être choisi, comme mode de sépulture, par des personnes qui souhaitent que leurs cendres soient dispersées. Certes, ce n'est pas la seule option. La famille peut aussi disperser les cendres du défunt en pleine nature ou même dans un terrain privé, à condition d'obtenir les autorisations requises et de respecter certaines interdictions. De son côté, le jardin du souvenir, situé dans l'enceinte du cimetière, est un lieu aménagé tout exprès pour la dispersion des cendres. C'est un endroit calme, souvent planté d'arbres et recouvert d'une pelouse. Les cendres y sont dispersées, par le personnel du crématorium, ou des agents funéraires habilités, qui retournent l'urne ou utilisent un "dispersoir", une urne s'ouvrant par le bas.
Certaines personnes souhaitent que leurs cendres retournent à la nature.
C'est alors une autre raison de choisir le jardin du souvenir. En effet, les cendres ne restent pas dans la zone gazonnée où elles ont été dispersées. Des systèmes d'aspersion, au débit fluide et modéré, entraînent ces cendres vers le sol auquel elles finiront par se mêler.
De nombreux jardins du souvenir demeurent des lieux de recueillement collectifs et anonymes.
En effet, il n'existe pas, dans ces endroits, de stèles ou de plaques funéraires individuelles. Un aspect qui ne manque pas de rebuter certaines familles. C'est pourquoi certains jardins du souvenir ont prévu des aménagements spécifiques. Un puits de dispersion, ou puits du souvenir, recueille les cendres des défunts. Il demeure toujours anonyme et collectif, mais représente un lieu de recueillement mieux identifié. Des supports de mémoire en pierre, sous forme de colonnes ou de livres, ont parfois été édifiés. On peut y graver le nom du défunt. Il est même possible, parfois, de faire installer une plaque funéraire à l'endroit de dispersion des cendres.
En principe, la dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est gratuite.
Dans certains cas, cependant, quelques frais sont à prévoir (entre 50 et 100 euros en moyenne) si la famille veut graver le nom du défunt sur un support de mémoire ou faire poser une plaque funéraire.
Le columbarium : une sépulture moins anonyme
Un lieu où reposent les urnes funéraires. Le columbarium, qui se dresse dans une partie du cimetière, est une construction destinée à abriter les urnes cinéraires. Ce mode de sépulture est donc choisi par les personnes qui tiennent à conserver l'intégralité des cendres funéraires. Le columbarium est souvent rectangulaire, mais certains affectent une forme sphérique ou même pyramidale. Cet édifice funéraire est divisé en cases, dont chacune peut recevoir une ou plusieurs urnes. Chaque famille se voit donc attribuer une case, qui est un peu l'équivalent de la tombe, pour les personnes qui choisissent l'inhumation.
Les cases de columbarium sont louées dans le cadre de concessions, qui sont délivrées par la mairie du lieu.
Comme les autres concessions funéraires, elles ont des durées diverses. Ce temps de location va généralement de 15 à 50 ans, la durée la plus courante étant de 30 ans. Leur prix dépend notamment de la commune et de la durée de la concession.
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