Maïeusthésie Avis
Pour cette médecine indienne holistique et intégrative, vieille de plus de 5000 ans, il y a a l’œuvre en chacun de nous, trois grandes énergies vitales (doshas) : vata, pitta, kapha. Celle qui domine dans notre constitution va déterminer un certain profil, une tendance psychologique. Les “Vata” (air+éther) ont un esprit vif, de la clairvoyance, de la créativité. Artistes, écrivains, auteurs ont souvent ce dosha dominant. Déstabilisés, ils seront susceptibles d’éprouver de l’anxiété, de la rumination mentale, de l’instabilité… Les “Pitta” (eau+feu) ont de l’ambition, de l’énergie, sont efficaces… ils font de bons leaders, entrepreneurs, ingénieurs, architectes… Par contre, ils peuvent être sujets à la nervosité, à l’agressivité, à l’impatience… Les “Kapha” (Terre+eau) ont des qualités de stabilité, de cohésion, d’empathie, ils font généralement de bons soignants ou éducateurs. Le déséquilibre les conduit parfois à la mélancolie, à l’ennui, à la dépression, à la léthargie…
Bien-sûr, aucun dosha n’est meilleur qu’un autre. Les trois sont présents en chacun de nous dans des proportions variables. Ils évoluent au contact de l’environnement, durant la journée, au fil des saisons ou des âges de la vie. Jouez avec vos énergies, équilibrez vos doshas déséquilibrés par son contraire dans votre quotidien et style de vie (alimentation, relations, choix d’activités)… En fin de compte, que du bon sens, mais c’est bon de se le rappeler. Les “Vata” s’équilibrent en apportant de l’enracinement, de la chaleur, de l’humidité, de la régularité/discipline. Manger plus dense (viande, légumineuses, épicé), routine du matin, automassages à l’huile chaude, tisanes à la camomille, etc. Les “Pitta” s’apaiseront en s’apportant de temps en temps de la lenteur, de la douceur, fraicheur et du lâcher-prise. Déléguer, s’accorder des pauses, manger des aliments au goût sucré (céréales, lait, huile de coco…). Les “Kapha” auront besoin de spontanéité, de légèreté et d’intensité. Pratiquer des arts martiaux, danse d’impro, se lever plus tôt le matin, etc. Alors, c’est quoi votre tendance? Harmonisez-vous…
Avis des utilisateurs
On assiste à une véritable explosion des psychothérapies alternatives qui font de la relation au patient une priorité. Car si la science étudie les liens entre santé et relation sociale/attention à l’autre (effet placebo), la médecine moderne ne l’intègre pas dans ses pratiques (négligence du temps lors des entretiens). L’aspect magnifique des approches émergentes est leur prise en compte sociale : elles prennent ce temps d’attention à l’autre (une séance de maïeusthésie par exemple dure 1h30). Le revers de la médaille est que la pluralité des offres noie la capacité à trancher par ignorance, seconde tension à laquelle se confronte une personne se trouvant déjà en difficulté psychologique. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, le fait d’être confronté à autant de choix sans connaissance sur ce que ces approches recèlent (et de leur conséquences) rend moins disposé à choisir justement. La question « Quelle thérapie choisir parmi tout ce qui existe ? » est une question qui me revient souvent et que je me suis longtemps posée.
Plutôt que de comparer des résultats attendus (comme toute thérapie œuvre vers un mieux-être), je vous propose de comparer les chemins par lesquels elles font passer (methodos en grec signifie chemin). Après avoir exploré une trentaine d’approches (thérapies conventionnées et non conventionnées), j’ai décidé de compiler mes observations autour de grandes différences concernant le cadre et le mode de communication intervenant en psychothérapie.
Je recommande systématiquement d’appeler ou de s’entretenir avec un thérapeute avant toute réservation de séance nouvelle. Si l’entente avec le praticien est la base FONDAMENTALE, les bonnes intentions, à elles seules, ne suffisent pas : des compétences et d’autres affinités sont requises. Difficile à évaluer puisque tout ce qui a trait à la psychologie est… subjectif ! Ce qui a fonctionné pour l’un n’est pas forcément la voie à suivre pour un autre. Partant du principe que la liberté réside dans la possibilité de faire un choix éclairé, je vous propose quelques questions qui vous permettront, je l’espère, de mieux cibler vos besoins d’accompagnement en terme de conditions d’accueil et de style d’échange.
Le choix du cadre de thérapie
- Être à l’air libre, dans la nature, ou dans le cocon d’un cabinet ?
- Etre en groupe ou seul ?
- Etre auprès d’humains ou d’autres êtres vivants ?
Le choix du mode de communication
Préférez-vous recevoir une analyse (passive) ou un dialogue soutenant pour décomplexer les ressentis (active) ?
Il y a une différence entre « recevoir une information de l’extérieur » (posture passive face au savoir) et « être accompagné pour en toucher une en soi » (posture active, accès à une connaissance). La première (posture passive) est ce que l’on trouve dans les approches qui proposent une grille de lecture préétablie : dans le cadre d’un diagnostic (lecture et nomination des signes cliniques), des tests psychométriques (exemple : test de QI), des tests de personnalité (MBTI, Big Five, ennéagramme…), etc. Après un questionnement ciblé autour de certains critères, chacune délivre une interprétation (scientifique ou non). Ce mode s’appuie sur un rapport de hiérarchisation du savoir entre sachant et ignorant en faisant l’économie de.
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